Au revoir Blogger ...
par ce billet, je te fais savoir que je poursuis mes narrations sur http://www.generationpluton.com.
Merci de mettre les liens web et rss à jour !
Bien cordialement,
-LAH-
En tout cas, il convient de garder à l'esprit que le principe de proportionnalité joue un rôle fondamental dans l'application de la convention-cadre. En d'autres termes, même si la convention imposait l'obligation de mettre en place un enseignement scolaire dispensé dans la langue maternelle des minorités nationales - ce qui n'est pas le cas -, personne n'obligerait une commune francophone à ouvrir une école néerlandophone (ou inversement) pour trois élèves, car cette mesure serait disproportionnée. La convention-cadre n'est pas un livre de cuisine ni un recueil de solutions toutes faites. Bien au contraire, c'est un instrument juridique qui produit tous ses effets bénéfiques uniquement lorsqu'il est appliqué dans un esprit de respect et de tolérance, dans le contexte de l'Etat de droit. Je regrette que certains hommes politiques et journalistes flamands ne cessent d'évoquer ce type de «problème», qui en réalité n'existe pas. On ne peut s'empêcher de penser qu'ils mettent ce type de «problème» sur le tapis pour détourner l'attention du public des problèmes réels, et pour « marquer facilement des points » chez des lecteurs qui ne connaissent pas bien les réalités belges. La grande majorité des Etats membres du Conseil de l'Europe - dont beaucoup ont, ou ont eu, des « problèmes » bien plus graves que la Belgique avec leurs minorités nationales - ont signé et ratifié la convention-cadre, et parviennent à appliquer ses dispositions. On peut donc attendre d'un pays comme la Belgique, qui a admirablement réussi à éviter la violence entre ses majorités et minorités, qu'il fasse de même.
... les groupes suivants sont à considérer comme des minorités en Belgique dans le contexte de la convention-cadre : au niveau de l'Etat, la communauté germanophone; au niveau régional, les francophones vivant dans la région de langue néerlandaise et dans la région de langue allemande, et les néerlandophones et les germanophones vivant dans la région de langue française.